jeudi 23 octobre 2014

Ottawa Shooting ou comment le Canada a retenu son souffle.

Le type d’article que vous vous apprêtez à lire est complètement différent de ce que je fais d’habitude.

Pour ceux qui ne le savent pas, hier a eu lieu au Parlement Fédéral d’Ottawa (qui est la capitale du Canada) un attentat. Un individu s’est introduit dans le Parlement en tirant une trentaine de coup de feu.

Hier, tous les travailleurs dans le centre d’Ottawa se sont retrouvé enfermés dans leurs bureaux de 10h du matin à 20h. Gros stress pour nos amis et nos bouts de famille vivant à Ottawa.
Hier, un soldat devant le Parlement a été tué par balle. Il était encore inconnu jusqu’à hier soir. Son nom maintenant résonne partout. Nathan Cirillo, 24 ans, père d’un enfant de 5 ans. Je connais son visage par coeur à force d’avoir vu sa photo. Un grand type, ami des animaux, qui s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Ça aurait pu être toi, moi ou n’importe qui d’autre.
Hier, le Canada a eu froid dans le dos. On a tiré sur ses valeurs, on a terrorisé des gens et détruit une famille.
Depuis hier, on dit que le Canada, mon pays d'adoption que je chéris de plus en plus, a perdu son innocence.

Le Canada, c’est un peu le pays Bisounours du monde. On a l’impression qu’il n’y a aucune violence, et qu'il figure rarement dans les headlines des infos (hormis pour Rob For qui fume du crack, mais même ça, c’est du Bisounours)
Ottawa est une ville que j’affectionne particulièrement. C’est une ville où il fait bon vivre. Je suis déjà allée dans ce parlement, au moins 3 fois. On pensait même quitter Toronto pour elle. J'espère que cette histoire sera bientôt résolue, et que les responsables seront traités comme il se doit.

Alors pour toi, Nathan Cirillo, mes sincères condoléances à ta famille.
Merci aux membres des forces de l'ordre d'avoir agi aussi vite.
Merci aux passants qui ont fait leur possible pour essayer de te sauver la vie et protéger leurs entourages.
 
Pour que les américains chantent l'hymne Canadian à Pittsburg avant du hockey, c'est que c'est pas de la gniogniotte.

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vendredi 17 octobre 2014

2 years later...

Aujourd’hui c’est un article un peu spécial car on fête un anniversaire. Celui de mes clics et me clacs qui sont partis de la France.  Sortez les langues de belle-mères qui font pouet, ça fait 2 ans jour pour jour. 

Londres Par Fanny Lelorrain
Il y a deux ans, j’étais dans le train avec ma meilleure amie direction Londres. Je sortais d’une relation amoureuse de 2 ans (on aime bien les 2 chez moi), Paris m’étouffait, je n’avais plus rien à y faire, et mon stage à Londres m’a vendu du rêve. 

Il y’a deux ans, on emménageait dans une maison sympa d’apparence, pourrie quand on creuse un peu. Avec le recul, je referai tout de la même façon. Fanny et moi avions une chambre chacune juste en face de l’autre. On avait tellement peu d’argent que nos sorties se résumaient à faire du lèche-vitrine au Primark du coin le dimanche, à partager un cheesecake triple chocolat surgelé et à matter des classiques du cinéma sur nos lits. 

Il y’a deux ans, ma super maman et moi préparions mon dossier pour un PVT au Canada dés que possible.

Il y’a deux ans, ce PVT m’a été refusé. C’est là que le super amoureux et son super papa m’ont trouvé un poste, que j’occupe toujours aujourd’hui, pour avoir un permis Jeune Pro (aka un permis de travail fermé de 18 mois). Ma mère m’a été d’une aide précieuse pour ces dossiers, je ne pourrais jamais assez la remercier. C’est en partir grâce à elle que je suis là où je suis, et malgré son coeur brisé de maman de me voir partir aussi loin, elle et mon père m’ont toujours encouragé à le faire. Et ça, c’est de l’amour pur maggle. 

Il y’a deux ans, je commençais à bosser dans un bar  (LOL) avec une équipe géniale. J’en garde de très bons souvenirs malgré la paye misérable et les horaires à c*ier.

Il y’a moins de deux ans, je m’envolais pour le Canada, retrouver les bras du Canadien à Toronto et commencer un boulot qui me donnait des boutons. 

Il y’a un an et demi, Fanny a obtenu son visa Canadien aussi, et devinez quoi? On habite l’une en face de l’autre, on regarde toujours nos films sacrés et on bouffe. 

Il y’a 6 mois, mes conditions de travail se sont nettement améliorées. Même si ce n’est pas ma passion, je gagne bien ma vie et je me fais un petit coussin financier pour un éventuel futur départ. 


On est le 17 octobre 2014. Je suis partie le 17 Octobre 2012, avec mes bagages et mes rêves. Et je ne regrette pas un seul instant.
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mercredi 8 octobre 2014

It's Burleeesque... TIIIIN TIIIIIN TIIIIIN

Mes chers amis, le blog a été abandonné lâchement. L'inspiration a pris la fuite, direction Pékin, et comme ça, sans gène, elle a tout largué pour devenir actrice. Ri-di-cule. Me voilà, à la rattraper par la peau des fesses et la remettre devant l'ordi. Voilà pour ce court prologue.

Depuis Mai, je m'étais remise au tissu aérien à l'extérieur, dans les arbres, avec ma chère et tendre Fanny, compagne de compét'. Arrive Septembre en même temps que mes muscles et les 10 degrés en moins, quand tout à coup, je me suis fait une lamentable entorse à la cheville, histoire de fêter notre dernière séance dignement.
Après une pénible convalescence, qui n'est pas encore fini, mon boule a eu besoin de bouger et le tissu étant hors de portée (je vous rappelle qu'on commence à se cailler sérieusement chez les caribous), je me suis dis que tiens, j'avais toujours eu envie d'essayer la danse burlesque.

ça, c'est ce que je m'imaginais être en deux minutes.
Ni une, ni deux (ni trois d'ailleurs), on se met à la recherche de cours. Plus de 250$ les 6 séances, ça fait mal aux fesses pour apprendre à les dé-couvrir. Mon porte-monnaie me disant "eh oh, t'es bien mignonne, mais 1/4 de ton loyer pour 6 cours, tu peux crever", nous voilà donc en train de nous dandiner devant cette merveilleuse source d'information qu'est YouTube (dieu bénisse les personnes qui font des tutoriels de tout et n'importe quoi.)

Au début c'était ça: 
je ne me lasse  pas de regarder ce gif.
Puis après 8 heures de sueur et d'imagination pour chorégraphier les 3/4 de la choré (y'avait qu'un petit bout dans le tuto), on est passé à des cambrures en tout genre:
Oui, c'est nous!
Trololo

Et ben vous savez quoi? J'A-DO-RE.
- Même si notre souplesse est proche d'un bout de bois, je me sens hyper classe. Et vas-y que j'te bouge les cheveux, et voilà qu'on claque des doigts.
- Je peux sortir ma chouette lingerie tellement désagréable à porter, qui ne l'est pas par dessus un collant
- J'ai les cervicales en béton à force de tourner la tête
- Je dépense mon énergie, pas mon argent
- Je peux mettre ça sur mon CV
- Le copain approuve.
- J'ai minci
- Démo? We did it!!!

Et surtout, j'ai maintenant un égo surdimensionné du genre "j'm'en fous, j'fais du burlesque"
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