A droite, c'est tout Kadia. Moi je suis sage. |
Déjà, première phrase entendue en France a été un mélodieux : "vazipassemoitéclopes'culé". Première senteur de la gare du Nord : l'urine (YUMEE!). Le tout sous la pluie (bon, je vous l'accorde, je reviens pas des Caraïbes, donc la pluie, je connais.). Arrivée dans mon appartement, j'ai eu l'impression que les murs s'agrandissaient à vue d’œil.
J'ai retrouvé les automatismes de ma maison très vite. Interrupteurs, trucs et astuces pour ouvrir les portes, les emplacement des choses, le tout de façon très mécanique. Étrangement, ça a été chez moi pendant plus d'un an, environnement que je chérissais, et d'un coup je ne me sentais pas chez moi.
Reprendre le volant a été à la fois jouissif et plus qu'étrange. Merde, vous conduisez à droite quoi, bande de fous !
Refaire le chemin jusqu'à la fac, franchir le parking, retrouver les salles, recommencer quelques cours, croiser des visages familiers, ça s'est passé comme un tourbillon.
Honnêtement, je ne sais pas si je suis sortie de ce coup de blues. Le décalage est toujours là, je pense qu'il persistera pendant un moment. Je sais juste que je profite des miens, jusqu'à ce que repartir me démange trop. On part une première fois, et on a cette soif de recommencer. Le tout très très vite.
(PS : la vache, il est trop pas funky cet article ! Bouhouh.)
Super article comme d'habitude. Mais ne pars pas tout de suite hein...
RépondreSupprimerPas très funky comme article, mais tellement vrai!
RépondreSupprimerManon