Affichage des articles dont le libellé est Canada. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Canada. Afficher tous les articles

lundi 29 décembre 2014

Le bilan, le bilan, le bilan.

2014 s'est tracée sans trainer de casseroles derrière elle. Mon bilan 2013 était plein de rebondissements, celui de 2014 est beaucoup plus calme. Comme il est préférable de se concentrer sur les choses positives, les voici.
  • La situation au boulot s'est améliorée après une première année plus que merdique. Travail sur place, confrontation avec Duboss, une augmentation de salaire. Ça aurait été parfait si ça me passionnait.
  • Le sport est rentré dans ma vie : le tissu aérien (avant que je me fasse une méga entorse de la cheville) , le burlesque et récemment, le pilate! Perte de poids pas prévue mais qui te fait te rendre bien dans tes baskets
  • Lui. Mon rayon de soleil, un appart décoré, des projets. Nous et sa famille adorable.
  • Ma famille géniale et ses visites. Première fois pour mon frère et ma belle-soeur, deuxième fois pour mes parents. Noël avec eux, le premier depuis 3 ans.
  • Toronto est devenue (Toronto est une femme, j'ai décidé.)  beaucoup plus agréable à mes yeux. Je me surprend à parler de MA ville. Londres, bien que dans mon coeur (et dans ma peau) pour toujours, devient plus floue.
  • Elle, la BFF qui habite en face de chez moi. Celle qui est toujours là aussi.
  • J'ai envoyé ma demande de résidence permanente via l'expérience Canadienne, en essuyant un gros bordel administratif avec Duboss.

Place aux projets de 2015

J'adore les projets. J'en ai besoin. Et j'adore les listes. Et là, c'est l'occasion de combiner les deux (orgasmiiiique)
  • Continuer le sport et apprendre à faire le grand écart
  • Changer de boulot. Big time. Cette année sera professionnelle. Me trouver un boulot en PHOTO et non graphisme déguisé.
  • D'ailleurs en parlant photo, 2014 a été beaucoup moins riche en shoot que 2013 et je me suis rendue compte qu'à la fin. Donc 2015 = un shoot par mois minimum. Pour garder la machine bien huilée.
  • Je compte aussi développer mon blog photo anglophone avec des articles humeurs et technique. Et une idée de projet hebdomadaire. Une fois que j'aurai repris un peu confiance, ce serait un bon investissement de temps. J'avais déjà bien commencé avec un article par semaine depuis Décembre.
  • Voyager plus au Canada. J'ai cafouillé lorsque je vivais en Europe à ne pas bouger tiut le temps et je le regrette un peu. Mais je suis en train de faire la même chose au Canada. Deux ans et je n'ai vu que Ottawa et Montréal. Hop hop hop, des petits weekend à droite et à gauche avec Lui, histoire de se rendre encore plus fort tout en découvrant le pays.
  • Ce qui me dirige vers: avoir ma foutue résidence permanente, que je puisse souffler et faire des projets qui ne s'arrêtent pas a Juillet, comme mon permis. Je suis en attente maintenant depuis 8 mois. On approche de la fin.
2014, je te dis au revoir. J'ai besoin de repartir au propre. J'avais besoin de toi pour me caler émotionnellement et malgré tes bons cotés, je suis un peu en colère contre moi. Je me suis laissée aller et ce n'est pas moi. I need my fire back and it's going to happen. 

Tous mes voeux pour cette nouvelle année! 

www.juliettecapdevielle.com
Ma petite rétrospective de mon travail de photographe en 2014
Rendez-vous sur Hellocoton !

jeudi 23 octobre 2014

Ottawa Shooting ou comment le Canada a retenu son souffle.

Le type d’article que vous vous apprêtez à lire est complètement différent de ce que je fais d’habitude.

Pour ceux qui ne le savent pas, hier a eu lieu au Parlement Fédéral d’Ottawa (qui est la capitale du Canada) un attentat. Un individu s’est introduit dans le Parlement en tirant une trentaine de coup de feu.

Hier, tous les travailleurs dans le centre d’Ottawa se sont retrouvé enfermés dans leurs bureaux de 10h du matin à 20h. Gros stress pour nos amis et nos bouts de famille vivant à Ottawa.
Hier, un soldat devant le Parlement a été tué par balle. Il était encore inconnu jusqu’à hier soir. Son nom maintenant résonne partout. Nathan Cirillo, 24 ans, père d’un enfant de 5 ans. Je connais son visage par coeur à force d’avoir vu sa photo. Un grand type, ami des animaux, qui s’est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Ça aurait pu être toi, moi ou n’importe qui d’autre.
Hier, le Canada a eu froid dans le dos. On a tiré sur ses valeurs, on a terrorisé des gens et détruit une famille.
Depuis hier, on dit que le Canada, mon pays d'adoption que je chéris de plus en plus, a perdu son innocence.

Le Canada, c’est un peu le pays Bisounours du monde. On a l’impression qu’il n’y a aucune violence, et qu'il figure rarement dans les headlines des infos (hormis pour Rob For qui fume du crack, mais même ça, c’est du Bisounours)
Ottawa est une ville que j’affectionne particulièrement. C’est une ville où il fait bon vivre. Je suis déjà allée dans ce parlement, au moins 3 fois. On pensait même quitter Toronto pour elle. J'espère que cette histoire sera bientôt résolue, et que les responsables seront traités comme il se doit.

Alors pour toi, Nathan Cirillo, mes sincères condoléances à ta famille.
Merci aux membres des forces de l'ordre d'avoir agi aussi vite.
Merci aux passants qui ont fait leur possible pour essayer de te sauver la vie et protéger leurs entourages.
 
Pour que les américains chantent l'hymne Canadian à Pittsburg avant du hockey, c'est que c'est pas de la gniogniotte.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 26 février 2014

J'ai testé pour vous.. le CELPIP

Cher lecteur, 
Si tu lis ceci et que tu n'as aucun intêret de faire une demande de Résidence Permanente (RP pour les intimes) au Canada, spécifiquement pas Québec, tu peux zapper cet article. Je l'écris surtout car quand j'ai cherché des témoignages, je n'en ai pas trouvé. Au moins, ça en fera un ! 
Si tu le passes avant le 31 mars 2014, ça te concerne. Pour après, ça te concerne aussi, mais plus pour mon ressenti que le test lui-même, qui apparemment change.
Amicalement, 

Bonnie

Salut à toi futur RPiste (non sans encombres, larmes et dollars)

 Voici un petit témoignage qui j'espère te sera utile si tu veux entamer cette belle procédure qu'est l'Expérience Canadienne afin de poser ton boule définitivement au Canada. 

Vois-tu, il va falloir que tu fasses un test de langue pour joindre à ta demande histoire de donner encore PLUS d'argent au gouvernement Canadien. Oui, c'est inévitable, même si machine te dit que elle, en 2007, c'était pas son cas. Ça a changé voilà. De là, tu as le choix entre prouver que tu parles Français ou Anglais. Où que tu habites. (Peut-être pas Québec, parce qu'ils font jamais rien comme les autres, je parle pour l'Ontario)

Il serait effectivement plus facile de prendre le test de Français, histoire de t'assurer des points. Si donner 440 dollars (+ taxes ?) à l'Alliance Française te fait plaisir, pour prouver que toi, citoyen Français, parle Français, be my guest, tu peux passer ton chemin. En plus, tu dois attendre 2 mois pour avoir tes résultats. DEUX MOIS.

Si comme moi, ça te fait mal au postérieur, surtout que tu parles anglais depuis un moment, j'envisagerais le test d'anglais moins coûteux (280$ taxes incluses début 2014). Le but du test étant de voir tes compétences linguistiques en parlant, écrivant, lisant et écoutant. Rien de trop sorcier.

Te voilà face à deux options : 

#1 l'IELTS : (International English Language Testing System). Passable que tu sois en France ou au Canada, une journée d'examen, avec un oral avec un jury. Tu pourras trouver des témoignages de gens qui l'ont passé facilement, car international. Je ne l'ai cependant pas choisi, car..

#2 le CELPIP : (Canadian English Language Proficiency Index Program) est un test Canadien -comme son nom l'indique- qui se fait en maximum 3 heures. Il est entièrement informatique, même la partie orale. Très légèrement moins coûteux que le IELTS, avec un site beaucoup plus clair, j'ai opté pour celui ci. Tu auras tes résultats en ligne après 8 jours ouvrables, et la version papier quelques jours après.
Je te livre maintenant mes impressions.

Parlant anglais depuis 2 ans maintenant, je ne m'inquiétais pas trop, mais ça veut pas dire que y aller les mains in the pockets soit la meilleure idée du monde. Dans le cas de l'expérience Canadienne, il te faudra passer la version "Générale" du CELPIP. 

Après avoir souscris en ligne sur leur site, (prévois quand même un ou deux mois à l'avance), ils t'enverront un ticket à imprimer par mail avec tes codes et détails. Clair, net, précis. Pas besoin d'envoyer des photos, c'est eux qui la prennent. Pas besoin d'un dossier papier (*grincement de dents* comme l'Alliance Française. J'ai un peu de mal avec l'AF.) tout est en ligne. C'est beau, ça prend 10 minutes. 

Concernant la préparation, c'est plus difficile de trouver des livres sur le CELPIP que l'IELTS. Comme c'est un test Canadien, les ouvrages sont moins présents contrairement à un test international. Le site du CELPIP te proposent différent matériaux pour étudier, ce que je recommande fortement. 

J'ai ainsi acheté une version en ligne de 2 tests complets. Histoire de se familiariser avec l'interface et la gestion du temps. Puis surtout, la difficulté du test. 
Concernant celle-ci, j'ai été quand même agréablement surprise. Des exercices de grammaire, des images à décrire oralement ou en répondant à des questions, des questions sur différents textes et deux petites rédactions (de lettres : informelle et formelle). La difficulté m'a fait penser au lycée. 

Ils t'envoient un petit rappel quelques jours avant par mail de où, quand tu passes ton test avec ton tickets. Le jour J, il faut arriver 45 minutes en avance au lieu du test, avec ton passeport valide (pas de photocopie) et ton ticket. Tu signes deux trois trucs, ils te prennent en photo, ils t'escortent à ton ordi et tu testes ton micro/écouteur. Tu n'as pas le droit d'avoir quoi que ce soit avec toi, ils fournissent papiers, crayons. Et après c'est parti !

Les ++ : c'est rapide et efficace. Tu pars quand tu as finis. Si tu t'es familiarisé avec l'interface via leur truc d'entrainement, c'est plutôt simple.

Les -- : la partie orale. Si parler à un ordi c'est pas très évident, ça l'est encore moins quand tout le monde parle en même temps. Garde bien tes écouteurs tout le long du test, histoire de couper le son (ils le coupe d'ailleurs plutôt bien, ce sont des gros casques)

Voilà. Bonne chance !

Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 5 février 2014

Ces choses que je fais depuis que je suis à Toronto


Voilà presque un an que j’ai posé mes valises dans la neige Canadienne. J’ai vu défilé les quatre saisons (enfin l’hiver bouffe un peu le printemps quand même), j’y ai mes habitudes, les rues de Toronto sont devenues plus ou moins familières, j’ai déménagé une fois, mes mots british ont pratiquement disparus.
 
Le tout s’est fait doucement mais sûrement. A tel point que quelques fois, je suis surprise de penser à ma vie Française, et ses habitudes que j’ai remplacé par des nouvelles, qui je dois dire, me conviennent beaucoup mieux. 
 Sans plus attendre, voici certaines frasques qui font maintenant parties de mon quotidien.

#1 Je vais acheter du lait à 23h. Ici, certains magasins sont ouvert H24. Médicaments, et épicerie sont donc dispo constamment. C’est clair que ça change du Champion qui ferme à 19h (ça existe encore d’ailleurs Champion ?). Je bénis ces magasins quand je viens de me brûler la main sur la plaque, qu’on est dimanche et qu’il est 22h. 
#2 Je mets des jupes constamment et tout le monde en a rien à carrer. En un an ici, je ne me suis JAMAIS pris de réflexion ou de regard louches suite à la façon dont je m’habille. Ça rejoint le « je sors sans maquillage et je m’en fous. Et les autres aussi. » Je ne l’aurai jamais fait à Paris. No judgement = freedom.
#3 Je mets des bottes en caoutchouc. Oui vous avez bien lu. Bon, qu’on se rassure : pas la version Point Vert (ça existe toujours Point Vert ?), une plus jolie version, mais quand même, ce sont des bottes en caoutchouc.  LE anti-fashion de la mort qui tue, limite sur le podium avec les sandales/chaussettes. Et figurez-vous que, quand il y a 15 cm de neige, tu t’en tapes d’être fashion, tu veux tes pieds secs. Et tout le monde a d’ailleurs la même conception des choses : la pratique avant l’apparence.
  
#4 Quand je vois qu’il fait -10°, je me dis qu’il ne fait pas froid et j’ai d’ailleurs trop chaud avec mon gros manteau conçu pour -20. Du coup, c’est mon manteau Parisien qui ressort et il est largement suffisant. Pourtant, je ne me suis pas transformé en Yéti.

#5 Je cuisine beaucoup plus. À défaut de ne pas trouver ce que je veux, je le fais moi-même. Je me rends beaucoup plus compte de la malbouffe qui règne ici, et je crois que je n’ai jamais mangé aussi sainement. (Sauf quand j’habitais chez papa/maman enfin !) Je me tourne de plus en plus vers le naturel, étant témoin du ramassis de cochonneries que les gens ingurgitent dans leur quotidien.
 
#6 J’ai vu un nombre incalculable de gens pas bien dans leurs têtes. Je ne sais si c’est parce que Toronto est censé être le centre de l’univers, mais je n’ai jamais vu autant de gens dérangés. Entre un qui s’arrête pour manger des feuilles, et l’autre qui, au supermarché, berce son caddie vide en chantant une berceuse, je me dis que le froid a du leur congeler quelques neurones. Heureusement qu’ils sont plus ou moins inoffensifs. Et là encore, tout le monde s’en tamponne.

 #7 J’entends des expressions Québécoises et je ne comprends pas leurs significations. J’attends toujours qu’on m’explique le « swing la bacaisse dans le fond de la boite à bois »
 
#8 Je trouve que le hockey est super violent, mais les fans sont beaucoup plus civilisé que les gugusses qui trainent dans les stades de foot.
#9, last but not least : je ponctue mes phrases de "eh"

Bisous, bisous !
J.

PS : au fait, je souhaite un bon courage à tous ceux qui entament la procédure des PVT Canada...





Rendez-vous sur Hellocoton !

mercredi 16 octobre 2013

T'es bien Française toi !

Oh toi, immigrante Française ou simple touriste, as-tu déjà entendu le fameux "ça se voit que tu es Française toi !" alors que tu n'as même pas ouvert la bouche ? Oui ? Je le savais.

Ayant quitté la France il y a presque un an (déjà !) pour des pays anglophones, je l'ai entendu mainte et mainte fois. Surtout vivant à Toronto. C'est vrai qu'en tant que Français, nous avons des traits de personnalités qui nous sont propres. Certains pour le meilleur, d'autres.. pour le pire.


Le top 5 de ce qui, apparemment, nous caractérisent, nous, Françaises : 

# 1 La Française est .... têtue.
Là où c'est plutôt pas mal : On cherche une solution à des problèmes, on s'acharne, on travaille d'arrache-pied.
Là où ça pue : on en crée AUSSI des problèmes. Si quelqu'un n'est pas d'accord avec toi, il y a forcément une partie de toi qui va essayer de le convaincre. Allez, admettez-le.

# 2 La Française est relou se bat. Pour ses idées. Pour son avenir. Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à accepter une situation qui ne me plait pas. Ce qui est plutôt positif dans ma vie en générale, ça me permets de me bouger le luc pour évoluer. Ça l'est moins quand cette situation ne me concerne pas. Par exemple, le fait que quelqu'un dans on entourage fasse un truc qui ne me contente pas, ça m'attaque personnellement. Mais je me soigne.

# 3 La Française est sceptique. On fait confiance à personne. Un sac à main sans fermeture éclair est un risque. D'ailleurs le minimum si tu somnoles dans les transports, tu enroules ta lanière autour de ton bras. MI-NI-MUM. Les gens dans la rue qui t'arrêtent ? Ils veulent te vendre un truc. Ou te draguer lourdement. Ou les deux si t'as la poisse. On est pas gentil sans raison. Le point positif de ça, c'est que tu avances seule et considère "on est jamais mieux servi que par soi-même" comme ton mantra. Ce qui est plutôt vrai.
Le négatif ? Tu seras une vieille parano.


# 4 La Française voit le négatif AVANT le positif.  Parce que shit happens. En même temps, vaut mieux être agréable surpris que énormément déçu. Non ? Non.

# 5 La Française a la classe. Je l'aime bien celui-ci. Sauf quand il est interprété dans le sens de "tu te lâches jamais, je suis sûre que quand tu pètes ça fait des paillettes". Mais restons positif (référence #4 direct dans la face), je garde le côté glamour et paillette de la chose. On respire la classe à l'étranger. Enfin, surtout quand on est une nana. D'ailleurs, un collègue de Fanny lui a même dit qu'on avait le droit d'être hautain en tant que Français. Ça contredit bien le "Les Françaises ne s'épilent pas et pue du genou" (que je n'ai jamais entendu d'ailleurs.) 



Sur ce : BARREZ-VOUS LES FILLES ! 
 
Joie, bonheur, prospérité et Speculoos.

xoxo

J.

Rendez-vous sur Hellocoton !

mardi 17 septembre 2013

Récap : 7 mois à Toronto


 Voilà maintenant 7 mois que j'ai rejoins l'amoureux à Toronto. J'adore lire les témoignages des gens, du coup je me suis dit, allez hop, je vais en faire un à ma sauce.

Je ne vais pas vous mentir, l'amour pour Toronto ne m'est pas venu immédiatement. On était un peu dans une relation de "je t'aime moi non plus"
Je suis arrivée mi-février, sois sous la neige fondue dégueu. Il faut préciser que j'avais visité Toronto une fois en tant que touriste quelques mois avant mon arrivée officielle, et ces gratte-ciels m'avaient plus donné le vertige qu'autre chose. On se demandait avec Fanny si on commencerait par Toronto ou Londres, et je me souviens lui avoir dit "Bon, vaut mieux qu'on parte à Londres. On fera peut-être Toronto après." Toute façon, on a pas eu forcément le choix, sachant que les visas sont plus ou moins long à obtenir.

Donc comme je disais, mon affection pour Toronto au début.. y'en avait pas des masses. Ce qu'il faut savoir c'est que Toronto est une ville "nouvelle" avec une apparence de vieille mamie. Les immeubles poussent comme des champignons, et pas forcément de manière harmonieuse. Les transports sont cher pour ce que c'est, Jasmin vous le dira, bref, ça s'annonçait pas folichon.

Un peu comme LaBinocle.
 Il faut aussi savoir que de mon côté, je suis quelqu'un de très actif. J'ai besoin d'être occupée professionnellement parlant. Ce qui n'est pas nécessairement le cas avec mon travail actuel. Je suis partie avec un permis Jeune Pro, soit un permis qui nécessite un travail avant l'arrivée. J'ai eu ma place dans cette petite entreprise -qui pourrait être très intéressante- grâce à du piston. Cette entreprise m'a donc rendu service pour 18 mois, me garantissant un salaire.
Cependant, c'est un poste assez stressant et continuellement en attente, chose qui n'est pas compatible avec moi. A tel point que j'en suis venue à développer des problèmes d'anxiété. Genre ton corps se créée des symptômes tout seul. Quand je suis pas bien dans mon boulot, je ne suis pas bien dans ma vie.

A ce moment là, je me demandais si c'était juste mon travail qui me dérangeait ou la ville aussi. Un gros tout bien moche accompagné de grosses remises en question.

Jusqu'à ce que... je trouve un stage en rab d'un mois, dans un domaine plus sympa. Du jour au lendemain, j'ai vu Toronto d'un autre oeil. Plus légère, plus jolie, plus intéressante. C'est là où j'ai réalisé que c'était ma vie professionnelle qui me pourrissait la vie. Mon stage est maintenant fini, mais au moins, je sais  à quoi était dû ce sentiment de vide et je peux travailler dessus, me focaliser sur d'autres projets. Un vrai coup de pied aux fesses.

Voilà où j'en suis pour le moment. Et l'ironie du sort, c'est que je pense que j'aurai beaucoup plus de mal à retourner en France après avoir vécu ici. Surtout à Paris. Ici, on respire, c'est propre, les trottoires sont larges, les gens se respectent. Personne ne te juge, ne te pousse, même dans le métro aux heures de pointes. Les gens sont civilisés. Je peux mettre une jupe sans avoir une remarque déplacée. Ce qui est très très agréable.

Mes parents m'ont rendu visite, et c'est là où je me suis rendue compte que je suis chanceuse de vivre dans ce genre d'environnement, que j'avais oublié comme je m'empêchais de mettre une robe à Paris, car je savais qu'un galeux du RER allait me prendre pour de la viande. Ou à quel point le métro PUE à Paris. Où les gens ne connaissent pas de poubelles.

Je pense que je ne comprendrais plus maintenant.

ça c'est moi maintenant.
Rendez-vous sur Hellocoton !

lundi 3 juin 2013

Comment Montréal ne m'a pas conquise

Ah mes amis, j'ai visité Montréal ce week-end etn malgré ce joli temps, non, ça ne m'a pas fait briller les yeux. C'est mon moment cache-ta-joie. Ça veut pas dire que mon opinion est la meilleure hein ?

Suite à un événement familial du côté de l'amoureux, j'ai eu l'occasion d'aller visiter Montréal ce week-end. J'avoue que j'étais très partagée entre les amis enthousiastes qui vendaient Montréal comme à se taper le cul par terre, et d'autres qui étaient profondément déçus. J'ai donc mis ces eux extrêmes de côté et j'y suis partie, le cerveau prêt à forger sa propre opinion.

Ce que j'en ai retenu pendant ce cours séjour (amoureux de Montréal, passez votre chemin et ne me jetez pas de cailloux) :

- La ville est propre. L'amoureux a dit que c'était moins propre que Toronto, moi ça m'a paru kif-kif, toute façon, comparé à Paris, c'est pas dur de faire plus propre.

- Leur métro est dégueulasse à regarder. Là par contre, j'ai retrouvé Paris.

- Le nombre de sans abris ou personne qui ont l'air dérangées est impressionnant. On y est resté qu'une journée et j'ai arrêté de compter combien de SDF je voyais ou des mecs qui se mettaient à hurler dans un arrêt de bus comme si on lui arrachait les tripes, car même en utilisant les mains de l'amoureux, y avait pas assez de doigts.

- C'est plus cher que Toronto niveau bouffe/restau. ET OUI ! Dur dur de trouver des plats à moins de 15 dollars, chose plutôt simple à Toronto.

- J'ai pu manger du pâté et de la terrine, servis avec des cornichons, chose que je n'avais pas vu depuis 8 mois, et ça, ça fait du bien.

Miam. La poutine était aussi à se taper les fesses par terre.

 - Le vieux Montréal est sûrement la partie la plus chouette de Montréal. Balade sympa, mais...

- Y a pas grand chose à y faire en fait. Le tour du centre est vite faite, pas des masses de choses à visiter. Mais apparemment, ça fourmille pendant les festivals de l'été.  En gros, quelques rues mignonnes, mais dans l'ensemble, bof bof.

- Niveau esthétique, ça casse pas trois pattes à un canard. Quand on me dit "vieux port" je m'attendais à voir quelque chose d'assez charmant/pittoresque,  mais non. Encore une vois, pas grand chose à voir.

- Niveau population, j'ai découvert que je ne comprends que 50% du Québécois. Vraiment. Ils disent "Allô" pour dire bonjour déjà. Et un autre truc qui ne concerne que moi, sûrement parce que je suis un peu vieux jeu, mais ils tutoient tout le monde, proche ou non. Je ne dis pas que j'aimerais qu'on me fasse la révérence, mais j'avoue que ça me heurte un peu l'oreille.


Bilan : Mmmmhhhboaaaaarf. J'ai essayé, ça m'a pas transcendé. Allez-y et faîtes moi partager votre opinion, j'aimerais bien lire les avis des amoureux de Montréal :)

Bisous, bisous, 

J.

PS : sinon, on a eu une photo de jeunes mariés avec l'amoureux.








Rendez-vous sur Hellocoton !