mercredi 21 mars 2012

Je publie mon devoir en ligne, minute culture !


Par une journée ensoleillée, je me suis baladée dans un musée Londonien qui m’était encore inconnu et qui maintenant s’avère etre mon musée préféré. Déjà par une architecture magnifique, et aussi car le Victoria and Albert Museum regorge de merveilles, que ce soit sur le plan sculptural ou photographique. 
Il est rare de trouver une section photographique aussi enrichissante , avec divers auteurs plus ou moins connus rassemblés. C'est un peu Noël avant l'heure quoi.
J’ai à peine mis un pied dans la salle dédiée à la photo (duuure à trouver d’ailleurs, ce qui est fort dommage) que j’ai reconnu au moins 3 photos à vue de nez. (Si tu lis ça ancien professeur d’histoire de l’art dont le nom m’échappe méchamment maintenant -la vieillesse me prend- j’ai pensé à toi tout le temps de ma balade, fière comme un pou de pouvoir instruire ma wingwoman du jour) (Suis-je bête, toutes mes plus plates excuses P-O Gayet, j'ai vraiment honte. Tout compte fait, j'espère que tu ne liras pas ça)
Revenons a nos moutons, c’est une analyse d’oeuvre après tout. 
J’ai donc parcouru la salle les yeux pleins de paillettes quand je me suis arrêtée devant une image que je ne connaissais pas : Study from Life de Lady Hawarden.


Ce nom me semblant purement inconnu, je me suis dis que c’était d’autant plus une bonne raison pour lire le petit blabla en dessous. On apprend donc que Lady Hawarden, aka Clementina Elphinstone Fleeming, a été la première femme reconnue photographe en Grande-Bretagne.
Mère de 5 enfants, principalement des filles, elle créée des mise-en-scénes, légérement stéréotypées, en faisant poser des filles dans des robes de princesse dans sa merveilleuse maison de South Kensington. Elle utilisait la lumière naturelle, qu’elle faisait réfléchir a l’aide de miroirs.


Pourquoi je me suis arrêtée sur cette photo et cette description m’a fait d’autant plus chaud au cœur me direz-vous ? 
Je n’aurais pas la prétention de dire qu’elle me faisait penser a moi, jeune photographe, mais un peu quand même. 
De façon moins nombriliste, je dirais que je me suis reconnue dans ces compositions. Je soupçonne que toi et moi ,Lady Hawarden, ayons la même vision des choses sur un plan photographique. D’ailleurs, si j’étais née en 1822, on se serait sûrement bien entendues. Enfin, je pense que j’aurai été pauvre et dans la rue, contrairement à toi, donc en fait on ne se serait peut-être jamais rencontrées. Passons.
Concernant la composition de cette image, qui illustre parfaitement mon paragraphe ci-dessus, nous sommes en pr
ésence d’une des filles de Clementina (tu permets que je t’appelle par ton petit nom ?), assoupie sur un divan qui baigne dans la lumière naturelle de la fenêtre. 
Ce qui m’a surtout plu dans cette image c’est le miroir qui réfléchit la très jolie position de la jeune fille, double d’un éclairage divin sur le mur du fond.
Il y a un aspect géométrique intéressant qui contraste avec l’atmosphère douce qui s’échappe de la scéne. Si on s'attarde un peu dessus, on remarquera que nous sommes en présence de lignes droites ou obliques alors que la jeune fille endormie est faite de courbes. Et moi, les contrastes comme ça, ce sont des choses qui me plaisent bien. D’ailleurs, j’apprécie aussi la petite touche de courbe du au vase situé a droite (vous l'aviez pas vu celle la hein)

Ce qui est aussi intéressant concernant cette photographe, c'est qu'il existe très peu d'informations sur elle. (oui, je suis comme ça, je choisis d'analyser une œuvre de quelqu'un de presque inconnu. Challenging quoi.)
Plus sérieusement, essayez de la googler, on trouve assez peu de choses concernant sa vie et son travail. Et si Google ne la connait pas, où va le monde, je vous le demande.
Mot de la fin, cette artiste est décédée a 42 ans d'une pneumonie. La Lady présentait une système immunitaire affaibli qui pourrait être due au contact permanent avec les produits chimiques de la photographie. Je persiste a dire qu'il n'y a pas de justice. Pendant que je crache sur l'humanité, voici quelques images de Lady Hawarden. Enjoy !







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vendredi 9 mars 2012

On a testé pour vous...

Un bar à Hipsters Anglais.

Minute culture : qu'est ce qu'un Hipster ? Traduisez par "type branché", le hipster est quelqu'un au tantinet bobo, pantalon léopard et grosses lunettes. Niveau caractère, je n'en sais absolument rien, hormis qu'un hipster sur deux tient un blog mode et se photographie dans des tenues que tu ne porterais pas dans la vraie vie. Ok, je parle pour moi. Fin de la minute culture.

Comment on s'est retrouvées là , moi, ma wingwoman Mathilde, mes colocs ? Comprenez-vous, nous étions censées aller dans un bar funky, avec de la bonne bière et des gens rigolos avec qui blablater, sur de la bonne musique. Je dis bien, censées.

Et oui, bande de petits malins, nous avons suivis mes colocs d'amour nous entrainer dans un pub apparemment " soooo cool". Admettons. Donc d'après leur définition, "cool" veut dire :

1) tu te fais fouiller à l'entrée. Deux fois. Tu ouvres ton sac. On te mets un tampon sur le poignet. Ça refroidit un peu l'ambiance "onvas'boireunverreyouhouuuu"
2) la musique te hurle dans les tympans. Si encore c'était une bonne musique. Mais N-O-N ! On enchaine des boum-boum-boum-boum-tsa-tsa-boum-boum. Les mots qui scintillaient devant moi à ce moment c'était "ACOUPHÈNE DEMAIN, ACOUPHÈNE DEMAIN."  (NLDR : les oreilles qui sifflent après une soirée de folie.)
3) un cocktail coûte deux bras (enfin deux bras pour un bar anglais hein), Mathilde en a fait l'expérience.
4) dans les bars anglais que j'ai testé jusqu'à présent, tu es sûre de chez sûre d'avoir quelqu'un de sympa qui parlipote avec toi au bout de 15 minutes. Ou alors, tu peux parler avec tes potos à toi, mais rappelez-vous du numéro 2, la musique arrache jusqu'au cartilage des voisins à 5 miles environ, du coup, a moins de répèter 1543 fois "IL EST BON TON COCKTAIL ?", tu lâches l'affaire.
Là commence mon observation des gens. Ils ont l'air joyeux tout ça, mais c'est fou comme tu te sens comme une boule ronde qu'on veut passer dans un trou carré. Des imprimés zébrés/léopard/hamster en veux-tu en voilà, des lunettes qui pourrait être pour deux tellement elles sont grandes -c'est assez disproportionné sur des gens tout grands et tout minces- et des embrassades à tout va accompagnés de plusieurs "darliiiing".
Bref, on s'est pas fait de copains puisque chacun reste dans son groupe de potes. Pourtant ça aurait pu être facile à cause de...
5) la taille du bar. 10 mètres carrés. 55 personnes. Imaginez le métro parisien en heure de pointe, avec chacun un verre à la main. Tu cherches à te protéger toi d'une bière qui -malencontreusement- se casse la figure sur toi, mais il faut aussi te focaliser sur ton verre à toi, car il ne faudrait pas que TOI malencontreusement tu le renverses sur quelqu'un. Aussi. Du coup, soirée acrobate.

Bilan : Tu sens le mélange de renfermé/transpiration des autres/bière. Tes tympans te font la gueule en plus. En gros, pas pour moi. Je préfère le bon bar a Guinness avec des gens rigolos. Et des canadiens.

PS : ça nous a pas empêché de faire des sourires bananes.

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