mercredi 26 février 2014

J'ai testé pour vous.. le CELPIP

Cher lecteur, 
Si tu lis ceci et que tu n'as aucun intêret de faire une demande de Résidence Permanente (RP pour les intimes) au Canada, spécifiquement pas Québec, tu peux zapper cet article. Je l'écris surtout car quand j'ai cherché des témoignages, je n'en ai pas trouvé. Au moins, ça en fera un ! 
Si tu le passes avant le 31 mars 2014, ça te concerne. Pour après, ça te concerne aussi, mais plus pour mon ressenti que le test lui-même, qui apparemment change.
Amicalement, 

Bonnie

Salut à toi futur RPiste (non sans encombres, larmes et dollars)

 Voici un petit témoignage qui j'espère te sera utile si tu veux entamer cette belle procédure qu'est l'Expérience Canadienne afin de poser ton boule définitivement au Canada. 

Vois-tu, il va falloir que tu fasses un test de langue pour joindre à ta demande histoire de donner encore PLUS d'argent au gouvernement Canadien. Oui, c'est inévitable, même si machine te dit que elle, en 2007, c'était pas son cas. Ça a changé voilà. De là, tu as le choix entre prouver que tu parles Français ou Anglais. Où que tu habites. (Peut-être pas Québec, parce qu'ils font jamais rien comme les autres, je parle pour l'Ontario)

Il serait effectivement plus facile de prendre le test de Français, histoire de t'assurer des points. Si donner 440 dollars (+ taxes ?) à l'Alliance Française te fait plaisir, pour prouver que toi, citoyen Français, parle Français, be my guest, tu peux passer ton chemin. En plus, tu dois attendre 2 mois pour avoir tes résultats. DEUX MOIS.

Si comme moi, ça te fait mal au postérieur, surtout que tu parles anglais depuis un moment, j'envisagerais le test d'anglais moins coûteux (280$ taxes incluses début 2014). Le but du test étant de voir tes compétences linguistiques en parlant, écrivant, lisant et écoutant. Rien de trop sorcier.

Te voilà face à deux options : 

#1 l'IELTS : (International English Language Testing System). Passable que tu sois en France ou au Canada, une journée d'examen, avec un oral avec un jury. Tu pourras trouver des témoignages de gens qui l'ont passé facilement, car international. Je ne l'ai cependant pas choisi, car..

#2 le CELPIP : (Canadian English Language Proficiency Index Program) est un test Canadien -comme son nom l'indique- qui se fait en maximum 3 heures. Il est entièrement informatique, même la partie orale. Très légèrement moins coûteux que le IELTS, avec un site beaucoup plus clair, j'ai opté pour celui ci. Tu auras tes résultats en ligne après 8 jours ouvrables, et la version papier quelques jours après.
Je te livre maintenant mes impressions.

Parlant anglais depuis 2 ans maintenant, je ne m'inquiétais pas trop, mais ça veut pas dire que y aller les mains in the pockets soit la meilleure idée du monde. Dans le cas de l'expérience Canadienne, il te faudra passer la version "Générale" du CELPIP. 

Après avoir souscris en ligne sur leur site, (prévois quand même un ou deux mois à l'avance), ils t'enverront un ticket à imprimer par mail avec tes codes et détails. Clair, net, précis. Pas besoin d'envoyer des photos, c'est eux qui la prennent. Pas besoin d'un dossier papier (*grincement de dents* comme l'Alliance Française. J'ai un peu de mal avec l'AF.) tout est en ligne. C'est beau, ça prend 10 minutes. 

Concernant la préparation, c'est plus difficile de trouver des livres sur le CELPIP que l'IELTS. Comme c'est un test Canadien, les ouvrages sont moins présents contrairement à un test international. Le site du CELPIP te proposent différent matériaux pour étudier, ce que je recommande fortement. 

J'ai ainsi acheté une version en ligne de 2 tests complets. Histoire de se familiariser avec l'interface et la gestion du temps. Puis surtout, la difficulté du test. 
Concernant celle-ci, j'ai été quand même agréablement surprise. Des exercices de grammaire, des images à décrire oralement ou en répondant à des questions, des questions sur différents textes et deux petites rédactions (de lettres : informelle et formelle). La difficulté m'a fait penser au lycée. 

Ils t'envoient un petit rappel quelques jours avant par mail de où, quand tu passes ton test avec ton tickets. Le jour J, il faut arriver 45 minutes en avance au lieu du test, avec ton passeport valide (pas de photocopie) et ton ticket. Tu signes deux trois trucs, ils te prennent en photo, ils t'escortent à ton ordi et tu testes ton micro/écouteur. Tu n'as pas le droit d'avoir quoi que ce soit avec toi, ils fournissent papiers, crayons. Et après c'est parti !

Les ++ : c'est rapide et efficace. Tu pars quand tu as finis. Si tu t'es familiarisé avec l'interface via leur truc d'entrainement, c'est plutôt simple.

Les -- : la partie orale. Si parler à un ordi c'est pas très évident, ça l'est encore moins quand tout le monde parle en même temps. Garde bien tes écouteurs tout le long du test, histoire de couper le son (ils le coupe d'ailleurs plutôt bien, ce sont des gros casques)

Voilà. Bonne chance !

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lundi 10 février 2014

Notre appartement Torontois

Avec l'Homme, voilà plus d'un mois que nous avons emménagé dans notre nouveau cocon. On essaye de faire des petits changements une fois par mois (comme la sirène des pompiers. Non en fait, comme le chèque de paye.). Enfin, je dis "nous", l'Homme il s'en tamponne un peu tant que je peins pas la baraque en rose Barbie.

Du coup, j'avais envie de faire un petit truc légèrement différent de d'habitude parce que j'adoooore visiter chez les gens via la blogosphère. Et que l'appart commence à prendre forme.

Sans plus attendre, voici une petite micro visite de notre chez nous :





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mercredi 5 février 2014

Ces choses que je fais depuis que je suis à Toronto


Voilà presque un an que j’ai posé mes valises dans la neige Canadienne. J’ai vu défilé les quatre saisons (enfin l’hiver bouffe un peu le printemps quand même), j’y ai mes habitudes, les rues de Toronto sont devenues plus ou moins familières, j’ai déménagé une fois, mes mots british ont pratiquement disparus.
 
Le tout s’est fait doucement mais sûrement. A tel point que quelques fois, je suis surprise de penser à ma vie Française, et ses habitudes que j’ai remplacé par des nouvelles, qui je dois dire, me conviennent beaucoup mieux. 
 Sans plus attendre, voici certaines frasques qui font maintenant parties de mon quotidien.

#1 Je vais acheter du lait à 23h. Ici, certains magasins sont ouvert H24. Médicaments, et épicerie sont donc dispo constamment. C’est clair que ça change du Champion qui ferme à 19h (ça existe encore d’ailleurs Champion ?). Je bénis ces magasins quand je viens de me brûler la main sur la plaque, qu’on est dimanche et qu’il est 22h. 
#2 Je mets des jupes constamment et tout le monde en a rien à carrer. En un an ici, je ne me suis JAMAIS pris de réflexion ou de regard louches suite à la façon dont je m’habille. Ça rejoint le « je sors sans maquillage et je m’en fous. Et les autres aussi. » Je ne l’aurai jamais fait à Paris. No judgement = freedom.
#3 Je mets des bottes en caoutchouc. Oui vous avez bien lu. Bon, qu’on se rassure : pas la version Point Vert (ça existe toujours Point Vert ?), une plus jolie version, mais quand même, ce sont des bottes en caoutchouc.  LE anti-fashion de la mort qui tue, limite sur le podium avec les sandales/chaussettes. Et figurez-vous que, quand il y a 15 cm de neige, tu t’en tapes d’être fashion, tu veux tes pieds secs. Et tout le monde a d’ailleurs la même conception des choses : la pratique avant l’apparence.
  
#4 Quand je vois qu’il fait -10°, je me dis qu’il ne fait pas froid et j’ai d’ailleurs trop chaud avec mon gros manteau conçu pour -20. Du coup, c’est mon manteau Parisien qui ressort et il est largement suffisant. Pourtant, je ne me suis pas transformé en Yéti.

#5 Je cuisine beaucoup plus. À défaut de ne pas trouver ce que je veux, je le fais moi-même. Je me rends beaucoup plus compte de la malbouffe qui règne ici, et je crois que je n’ai jamais mangé aussi sainement. (Sauf quand j’habitais chez papa/maman enfin !) Je me tourne de plus en plus vers le naturel, étant témoin du ramassis de cochonneries que les gens ingurgitent dans leur quotidien.
 
#6 J’ai vu un nombre incalculable de gens pas bien dans leurs têtes. Je ne sais si c’est parce que Toronto est censé être le centre de l’univers, mais je n’ai jamais vu autant de gens dérangés. Entre un qui s’arrête pour manger des feuilles, et l’autre qui, au supermarché, berce son caddie vide en chantant une berceuse, je me dis que le froid a du leur congeler quelques neurones. Heureusement qu’ils sont plus ou moins inoffensifs. Et là encore, tout le monde s’en tamponne.

 #7 J’entends des expressions Québécoises et je ne comprends pas leurs significations. J’attends toujours qu’on m’explique le « swing la bacaisse dans le fond de la boite à bois »
 
#8 Je trouve que le hockey est super violent, mais les fans sont beaucoup plus civilisé que les gugusses qui trainent dans les stades de foot.
#9, last but not least : je ponctue mes phrases de "eh"

Bisous, bisous !
J.

PS : au fait, je souhaite un bon courage à tous ceux qui entament la procédure des PVT Canada...





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