lundi 18 mars 2013

Travailler chez soi : enfer ou extase ?

Voilà, je travaille chez moi. Je n'ai pas de bureau où aller et juste du boulot informatique à faire pour lequel mon ordi convient très bien. Donc, pour la première fois de ma vie, j'ai fait une semaine de travail à la maison (et je suis en attente d'une deuxième semaine d'ailleurs. Joie, bonheur.)
Du coup, je me suis dis que créer une petite liste avantages/inconvénients valait peut-être le coup.

C'est vrai, je vous l'accorde, travailler chez soi, ça fait rêver. Parce que mine de rien, il y a de sacrés avantages. Par exemple :

- tu peux bosser en pyjama, personne en a rien à carrer.
- pas non plus besoin de te taper la case présentation/maquillage, personne ne te verra.
- le métro en heure de pointe, tu t'en tamponnes aussi.
- ne pas avoir à affronter le froid Canadien à 8h du mat est jouissif.
- tu n'es jamais en retard.
- tu fais tes horaires plus ou moins comme tu veux, tant que tu respectes ce qu'on te demande.

Cependant, malgré cette façon de faire qui semble alléchante, il y a aussi... (musique diabolique) le revers de la médaille.

- tu ne sors pas de chez toi. Du tout. Et encore, j'ai la chance d'avoir une bibliothèque dans mon immeuble, qui me permet d'éviter de sombrer dans la folie et de détester mon appartement.
- ta motivation doit être décuplée puissance 10.000 lorsque que ton réveil sonne. Et oui, sachant que tu ne dois pas être quelque part à une heure particulière, commencer à bosser n'est vraiment, mais alors vraiment pas dans tes priorités.
- tu es facilement distrait par n'importe quoi. Ben oui, tu es chez toi. La lutte est dure face à tout ces trucs qui sont pas importants mais que tu as soudainement envie de faire, juste parce que tu peux. Même ranger tes livres par ordre alphabétique, c'est dire !
- tu penses que tu vas pouvoir faire des choses perso  et gagner du temps après ton "boulot", cependant, je fais du listing sur Excel, soit je fais exactement la même chose pendant 8 heures, et donc, hormis le fait que je me sente comme un singe à qui on jette des cacahuètes, quand j'arrive enfin à lâcher mon écran, je peux rester à regarder le mur pendant une demi-heure, dans le vide. Je soupçonne mes neurones de fondre. Du coup, vous l'aurez deviné, je ne fais rien.
- quand tu as des tendances misanthropes comme moi, sortir à partir de 18h te semble impossible. Tu es claquée, 90% du temps tu es AUSSI de mauvais poil et soudainement, voir des gens c'est inconcevable parce que tu es prête à bouffer tout le monde.

Finalement, tu es comme tout ceux qui travaillent dehors...
"vivement le week-end !"
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