jeudi 24 novembre 2011

Flashback n°1 : quand les téléphones ne sont pas du tout des amis.

Quand on a commencé la formation, on nous a parlé des coups de fils à passer à l'étranger.
Au début, on se dit " Boarf, c'est loin, j'ai le temps". Grave erreur mon ami car deux jours après, on vous fait la démo. Maintenant, libre à vous d'imaginer 14 jeunes gens, pétrifiés à l'idée simple d'entendre la tonalité anglaise.

Pour ma part, je n'étais même pas pâle, j'étais livide.

Et là, on part dans le traditionnel schéma narratif, oui oui, le schéma qu'on a mangé de la 6éme à la seconde,  avec TOUT les textes qu'on a pu lire :

Situation initiale : imaginez donc ces 14 jeunes gens autour d'une table ronde. Le professeur tient l'objet de la malédiction, : le téléphone. Tout le monde est suspendu à ses lèvres. Certains se font tout petit (bon, là il y a moi), certains ont l'air parfaitement détendu (je téléphone en Angleterre tous les jours moi.), et d'autres sont imperturbables (même pas peur, mais peut-être un peu quand même)

Élément perturbateur : la fameuse tonalité qui montre bien que oui, vous avez tapé le bon numéro, même si vous avez essayé de faire n'importe quoi pour y échapper, Oui, ça a marché. Balot hein ?

Péripéties : Là commence l'explication de pourquoi diable téléphone-t-on, le programme Leonarquoi ? Paris ? Oh PARIS ! J'adôôre la France.

Élément de résolution : je pense que ça coule de source : la réponse. Oui, non, peut-être, rappelle demain, va faire mes courses ?

Situation finale : les tout-petits n'ont pas téléphoné aujourd'hui (ben oui, fallait que je me sente prête, c'est tout.), les détendus ont parfaitement géré, les imperturbables se sont révélé tout-petits ou courageux. Et eux, ils ont une satisfaction du tonnerre de Zeus, même si ils ont rien compris à ce qu'il s'est passé.

Et les tout-petits rentre chez eux. Se sentent bien neuneu de pas l'avoir joué courageux. Mais après 4 heures de suspense et un coeur qui a menacé sévèrement d'aller faire un tour hors de la cage thoracique, malgré la fatigue de fou furieux qui nous traine, on se répète à tue-tête la phrase qui tue :

  "BON, demain, j'le fais."
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