jeudi 2 février 2012

How to be a plant

M+1 in London : Happy monthday. 

J'ai réalisé mes premières journées de shooting la semaine dernière. J'ai presque survécue. Je dis presque car j'ai attrapé un rhume/virus/grippe something et ça m'a empêché d'aller travailler au studio pendant deux jours. J'étais ravie, super.
Quoi qu'il en soit, j'ai assuré 3 jours de shooting, 6h-20h. Une publicité pour les futurs JO à Londres, mon patron devait photographier des modèles dans différentes disciplines sportives (lanceur de javelot, gymnaste, BMX rider).
Le premier jour fut... catastrophique pour moi. Le problème ici, c'est que personne ne te dit quoi faire.
Donc tu as deux solutions :
-Demander toutes les 5 minutes "can I help you ? What can I do ?"
-Déduire en les voyant faire.
J'ai fait du 50/50, je me sentais trop bête de devoir demander toutes les 10 minutes quoi faire, et j'étais soulagée quand ils me demandaient un truc. Il faut travailler vite sur un shooting, pas le temps de réfléchir. Tu captes, ou tu captes pas. J'ai pas capté sur plein de truc pour le coup. Heureusement qu'ils gèrent bien la pression, ça leur a évité de me brailler dessus comme du poisson pourri.
Autre choses importantes : les courants d'air, le froid, l'immensité du studio et le mini chauffage d'appoint. 

Le deuxième jour, ça allait déjà mieux, j'avais prévu deux pulls, mes gants, des jambières sur mon jean et j'ai compris pratiquement tous les mots pour chaque chose, on m'a confié un peu plus de tâches et j'ai pris des initiatives. On a fini super tard, mais j'étais déjà plus satisfaite.
Le troisième jour, manque de bol, j'étais aphone. Fièvreuse aussi. L'agent a fini par me renvoyer chez moi en fin de journée, tellement je ne ressemblais à rien. Et ne pouvant pas parler, on ne me confiait pas plus de tâches que ça.

J'espère que le prochain sera encore mieux, et qu'on me confiera un bout de la gestion des lumières. C'était horrible de se sentir comme un gosse de 4 ans, dans les pattes des grands. Je pense que je me mets aussi beaucoup la pression toute seule. Je suis tombée malade comme jamais, et je m'énervais tellement de louper le shooting que je faisais monter ma propre fièvre. Balot quand même.
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1 commentaire:

  1. Il y a assez peu de chances qu'ils ne confient pas encore davantage de tâches la prochaine (qui a dût arriver maintenant). Ca ne peut qu'évoluer, et sûr que l'adaptation peu prendre un peu de temps. Toutes les situations ne sont pas analogues à la notre.

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